Le prolapsus génital, plus connu sous l’appellation de « descente d’organes » ou de « boule dans le vagin », est une maladie plus fréquente chez les femmes de plus de 45 ans. Elle se caractérise par le glissement de la vessie, du rectum ou de l’utérus dans le vagin, suite au relâchement des muscles du plancher pelvien.

Les symptômes de la descente d’organes

Quand une femme souffre de prolapsus, au moins un de ses organes situés dans le bassin glisse dans son vagin. La paroi vaginale est alors déformée, et il arrive que l’organe pelvien concerné descende hors de la vulve. Cette descente d’organes engendre une sensation de gêne au vagin.

Quand c’est la vessie qui descend, la patiente ressent une sensation de boule au niveau de sa vulve, et son périnée semble s’alourdir. Elle a des envies fréquentes d’uriner, mais à chaque fois, sa vessie n’arrive à évacuer qu’une petite quantité d’urine, ce qui risque d’entraîner par la suite des infections urinaires. Cette descente de vessie est appelée « cystocèle ».

Quand c’est l’utérus qui descend, la sensation de boule se ressent également au niveau de la vulve. Il arrive aussi que la muqueuse s’infecte et présente quelques petits saignements. On appelle « hystérocèle » cette descente de l’utérus. En cas de descente de rectum ou « rectocèle », la patiente a des difficultés à évacuer les selles. Puis, la constipation devient permanente. La sensation de boule dans le vagin peut également faire partie des symptômes du rectocèle.

Les causes et l’évolution de la descente d’organes

Les muscles du périnée et quelques ligaments supportent les organes pelviens pour les maintenir ensemble à leur place. Leur relâchement provoque alors la descente d’organes. En général, cet incident survient avec l’âge, notamment après la ménopause. Mais il arrive aussi qu’une femme en âge de procréer soit victime de prolapsus, surtout après son accouchement ou son opération chirurgicale pelvienne.

Des fibromes au niveau de l’utérus peuvent aussi entraîner le relâchement des muscles du périnée. Certaines maladies comme la toux chronique ou la constipation fréquente sont également à l’origine de cet inconfort vaginal. En outre, les personnes obèses sont plus exposées au risque de descente d’organes.

En général, si la patiente parvient à garder son poids corporel, sa maladie reste stable. En tout cas, la gêne ressentie au niveau du vagin s’amplifie davantage au fur et à mesure que le prolapsus évolue. Vous pouvez éviter cela en utilisant un appareil conçu dans ce sens sur le site https://fr.perifit.co/pages/heal-prolapse-without-surgery. Au début de la maladie, l’organe pelvien concerné descend dans le vagin. Puis, il arrive jusqu’à la vulve. À un certain stade, la descente d’organes s’extériorise de plus en plus.

Le diagnostic et le traitement du prolapsus

Le gynécologue peut diagnostiquer le prolapsus. Il fera en même temps des demandes d’examens complémentaires servant à détecter les problèmes au niveau de la vessie et du sphincter urinaire. Les urines seront analysées pour connaître la présence ou non d’une infection urinaire. La patiente passera aussi une échographie pelvienne pour confirmer le diagnostic de prolapsus.

Au cas où une maladie, telle que la toux, l’obésité ou la constipation est à l’origine de la descente d’organes, il convient de la traiter en premier. Il faut ensuite traiter le prolapsus, en soignant les symptômes associés.

En parallèle, un petit anneau appelé « pessaire » est placé dans le vagin pour remettre en place l’organe pelvien concerné. Ensuite, il faut rééduquer le plancher pelvien. À un stade plus évolué de la descente d’organes, une intervention chirurgicale est nécessaire pour poser l’implant pelvien servant à soutenir les organes. Dans ce cas, l’opération se fait par voie abdominale.

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