Un patient prend le statut d’ « hospitalisé » lorsqu’il est admis à l’hôpital. Ce statut est lié à différentes contraintes, mais il ne faut pas non plus oublier les droits qui lui sont relatifs. Le Ministère de la Santé a d’ailleurs établi un document de portée nationale nommé « la charte de la personne hospitalisée » rappelant les droits d’une personne hospitalisée.
L’égalité et le respect de la vie privée
Peu importe l’origine, la couleur de peau, le statut social ou encore la religion de la personne hospitalisée, il bénéficie d’une égalité au niveau du traitement. Le centre hospitalier se doit également de respecter sa vie privée en évitant de divulguer ses informations personnelles. Le médecin et le personnel traitants sont aussi obligés de garder en « secret professionnel » toutes les informations et les pensées les plus intimes que le patient dévoile.
La liberté des choix et le respect du consentement
Quelle que soit la gravité de l’état du patient, s’il est encore conscient, il a aussi le droit de choisir l’établissement hospitalier où il sera admis. Même s’il y a ce droit, il devra respecter les procédures liées à l’admission au niveau de l’établissement. Une fois admis, le personnel soignant doit également demander son avis par rapport aux opérations qu’il doit réaliser sur la personne. Si le patient hospitalisé n’est pas conscient et s’il est accompagné d’un membre de la famille, ce sera ce dernier qui donnera son avis et son accord sur ces opérations.
Le droit d’être informé et de recevoir les soins adaptés
Il est fréquent que le personnel soignant oublie de détailler le traitement du patient dans les situations d’urgence. Cependant, le patient hospitalisé a le droit d’être informé sur ce traitement et les informations devront être claires, honnêtes et complètes. C’est aussi dans la logique qu’il puisse avoir le droit de profiter des soins qui sont adaptés à son état de santé.